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Exposition Porte Maubec à La Rochelle

Du 20 mai au 8 juin 2023
Ombres et Lumières.
Aquarelles, La Rochelle

TEXTE DE JEANNE BENAMEUR

Vous l’avez peut-être déjà croisé ici ou là dans la vieille ville ou à la Pallice mais peut-être ne l’avez-vous pas remarqué. James est un peintre discret. Il voyage léger, chevalet et matériel sur son vélo.

Quand il s’installe, il se fond entre pierre et lumière.

Avant de commencer à peindre, il a longuement cherché la place juste, celle d’où il pourra saisir quelque chose du lieu qui l’attire.

Il choisit l’angle où poser le regard. Il choisit la lumière.

Il peint et voilà une place, une rue que nous connaissons bien, des lieux que nous traversons sans plus les voir, qui nous sont redonnés. James permet un regard neuf sur la ville. Nous la redécouvrons . Secrète. Tendre. D’une beauté inattendue.

Quand j’ai pu contempler ces aquarelles, j’ai été émue car c’est aussi la ville de mon enfance que j’ai retrouvée. Ma ville de cœur. J’ai retrouvé le bout de notre rue comme je le voyais, avec la Grosse Horloge qui ouvrait sur le port. J’ai retrouvé la paix et la douceur qui m’ont accueillie, petite fille et qui m’ont aidée à retrouver la joie qu’une guerre avait balayée.

Un regard neuf et pourtant l’esprit des lieux, intemporel, qui demeure. C’est cette alliance que j’aime dans le travail attentif de James. C’est subtil. Ne vous y trompez pas. Ce qui paraît si simple ne se donne que parce qu’il y a eu un travail exigeant. Et c’est l’élégance discrète du peintre de nous offrir le fruit de son travail sans que nous en sentions le poids.

Il y a une présence dans les aquarelles de James. C’est l’esprit des lieux qui s’offre dans les couleurs et les formes. C’est aussi la présence attentive d’un homme qui regarde le monde et l’aime.

Je le remercie par ce texte des moments de contemplation et de rêve qu’il offre.

Jeanne

Projet réalisé à la demande des propriétaires du quartier du Gabut, pour illustrer leur vision de l’aménagement de cet espace. Espace qui devrait rester libre de constructions pour respecter la proximité des deux tours et l’ouverture vers l’avant port.

Un second projet maintenait à sa place le hangar avec sa verrière en « toit d’usine » qui aurait pu abriter des expositions d’art.